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jeudi 23 avril 2020

Les variétés dans le série d'Omsk : des timbres qui posent question

Dans sa démarche de collection, le philatéliste va rechercher la variété, l'erreur d'impression que les autres n'ont pas. Dans cette  recherche parfois compulsive, la faute n'est jamais loin. La rareté crée la demande, mais cette même demande va mécaniquement créer la rareté, et parfois donc son imitation.

Cet argumentaire trouve son illustration même dans la série d'Omsk.

La série a été imprimée par surcharge typographique sur feuille de 100 (4*25).


On connaît des surcharges inversées, relativement courantes.
En voici un exemple expertisé Soviet Philatelic Association


Nous pouvons agrandir la surcharge afin de bien en rappeler les caractéristiques :


On trouve des petites variétés de plaques notables :
- une variété récurrente sur le 5 associée à une erreur de plaque sur le 3

...



- une variété récurrente également sur le dernier timbre, en impression plus épaisse, du dernier feuillet de 25

Concernant les plaques, il existe d'autres petites variantes. Chaque impression de surcharge est en effet différente.


 Plus étonnante est cette variété que Ceresa notait déjà dans son volume 3 The postage stamps of Russia 1917-1923. pos93 sur la feuille



  Je possède un deuxième feuillet avec cette erreur. Mais... oh surprise... sa place n'est pas la même.


 Ce passage de la position 22 à 23 sur le feuillet (et toute mon expérience des timbres de l'époque) m'amène à certaines conjectures forcément polémiques. Pourquoi les variétés de cette série notamment comportent-elles très (trop) fréquemment la signature SPhA? 
En réalité, le Советская филателистическая ассоциация avait pour mission de vendre des timbres, et donc notamment de faire rentrer des devises.Mon opinion est que de très nombreux timbres, par séries entières, ont été réimprimés pour faire face aux besoins et aux demandes des marchands de timbres. Le nombre réel de timbres est sans doute supérieur au chiffre officiel, et ce constat ne se limite pas aux timbres de la guerre civile.








mardi 14 avril 2020

La série d'Omsk


Si la Révolution de février 1917 voit la chute du régime des Tsars et la tentative de l'instauration d'une république, le pouvoir passe peu à peu aux mains des bolchéviks, initialement minoritaires, jusqu'à leur prise de pouvoir lors des journées d'octobre 1917. Le traité de Brest-Litovsk du 3 mars 1918 met fin à la guerre avec les Empires centraux, mais les tensions intérieures s'accentuent. La démobilisation des soldats concerne tout particulièrement la Légion tchécoslovaque, prisonnière de son engagement au côté des armées russes contre le pouvoir des Habsbourg. Celle-ci, forte de 60000 hommes, bien armés et bien entraînés, se retrouve dans l'obligation d'évacuer par l'est un pays devenu hostile. Les bolchéviks leur accordent un sauf-conduit pour pouvoir passer via le Transsibérien par Vladivostok. Le 25 mai 1918, une échauffourée à Tchéliabinsk leur fait prendre les armes contre les bolchéviks. Ils prennent rapidement le contrôle d'une grande partie du Transsibérien et donc de la Sibérie. 
Koltchak, amiral reconnu pour son courage lors de la guerre russo-japonaise ainsi pour son commandement de la flotte de la mer noire jusqu'en 1917, arrive à Omsk en octobre 1918 et prend alors rapidement le pouvoir par un coup d'état au détriment des socialistes révolutionnaires qui dirigeaient jusqu'alors la Sibérie.

Omsk est avant tout un carrefour stratégique.


Cette situation sur le transsibérien, entre Russie d'Europe et Russie d'Asie, fait d'Omsk la capitale du gouvernement de la Russie blanche, dirigée par l'amiral Kolchak à compter de novembre 1918 et jusqu'au mois de novembre 1919, date du début de la retraite glacée de Sibérie, qui verra les dernières troupes de Kolchak se réfugier à Chita en mars 1920. Arrêté par les Tchécoslovaques qui tenaient le transsibérien à Irkoutsk, trahi par le général français Janin, livré aux bolchéviques, Kolchak sera exécuté le 7 février 1920 et jeté dans la rivière Angara.

Omsk est aussi connu pour sa série de timbres de la guerre civile. Afin de pallier le manque de valeurs élevées, en raison de l'inflation, il est décidé de surcharger des timbres d'empire de 1909-1917 et du gouvernement provisoire de 1917, dont les stocks sont encore importants.

Les valeurs en kopecks sont de 35k, 50k et 70k et apparaissent à l'été 1919 (Ivo Steijn, Rossica 111, 1988)


Les usages postaux de 1919 sont vraiment peu courants : voici un exemple avec oblitération de Vladivostock (vente Cherrystone 2009)
Un autre avec oblitération d'Omsk de 1919 (vente Raritan)

Les usages ultérieurs, sous gouvernement bolchévique, sont à peine plus aisés à trouver : voici un exemple de 1921 avec oblitération de Tomsk


 
Les valeurs en roubles sont de 1r, 3r et 5r et sont postérieures à cette période. On ne trouve pas d'usage du 1r non dentelé. Il n'a probablement pas été émis.




L'usage de ces valeurs se retrouve plus fréquemment dans les mandats ; les timbres sont utilisés par les bolchéviques comme timbres trophées.
En voici un exemple : mandat d'Irkoutsk pour Kazan de 5000 roubles taxé à 100 roubles (10*7k réévalués 70 roubles + 10*3r armée Kolchak)


Ces séries ont donné lieu à une multitude de variétés et de faux, qu'il est intéressant d'analyser séparément mais aussi dans une optique globale.




mercredi 8 avril 2020

Omsk, ville carrefour et carrefour de l'histoire postale

Alors que je rangeais enfin mes timbres de l'année 2017... je suis en retard je sais... je suis tombé sur ce joli timbre de la ville d'Omsk



Il s'agit de la cathédrale militaire de la résurrection. Elle porte bien son nom. Construite en 1773, elle fut abandonnée en 1921 et détruite en 1958.




Reconstruite en 2016, elle témoigne de la volonté russe de renouer avec un passé parfois troublé et difficile, mais riche et glorieux.


Porte de la Sibérie ou de l'Europe, selon le point de vue adopté, elle constitue le carrefour où s'est jouée l'histoire en 1919, l'histoire de la Russie certes, mais aussi l'histoire de l'Europe et du monde.


dimanche 17 février 2019

Tricentenaire des Romanov : une intéressante utilisation

En fouillant dans un petit stock de timbres oblitérés 1918-1919, j'ai retrouvé un fragment comportant trois timbres, dont un Romanov.






Après la Révolution du 25 au 26 octobre 1917 du calendrier julien (6 au 7 novembre du calendrier grégorien, calendrier qui deviendra la norme le 14 février 1918), les stocks de timbres de l'empire étaient particulièrement importants. Pragmatiques, les bolchéviques ont donc utilisé les timbres existants, dont on retrouve l'usage jusqu'en mars 1923.
La politique n'est néanmoins jamais loin. Entre les besoins d'affranchissement du courrier et la propagande induite par la représentation de la dynastie abolie, les bolchéviques ont vite choisi. L'usage de la série du tricentenaire des Romanov a vite été l'objet de suspicions, et je peux me risquer à dire que mieux valait ne pas l'employer. Parmi les 17 timbres, il en est un qui était interdit, celui de Nicolas II, tsar déchu.

Ce fragment est donc particulièrement intéressant. Il est oblitéré Taganrog en date du 3 juillet 1919. La région est contrôlée par les forces blanches depuis la fin de 1918, et Taganrog est le centre militaire de la région depuis janvier 1919. On ne peut voir cet affranchissement que comme l'affirmation d'une loyauté au régime tsariste. Nicolas II a été exécuté dans la maison Ipatiev à Iekaterinbourg dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918. A quelques jours près, cet affranchissement est une commémoration de cet assassinat. Le timbre est alors non seulement un outil de propagande, mais aussi de mémoire.


dimanche 3 février 2019

Premier vol postal Moscou - Téhéran : vol au dessus d'un nid de coucou

J'ai récemment remis en ordre l'année 1924 de ma collection et je me suis intéressé à une enveloppe de poste aérienne qui m'avait interpellé il y a quelques années.






Etonnante enveloppe en effet. Dactylographiée "Premier vol postal Moscou - Téhéran" à l'attention de Monsieur Jaroljmek.

Les courriers avec affranchissement de la poste aérienne sont très courus, et ma première réaction à la vue de cette enveloppe a été de pressentir une tricherie quelconque.

Tout dans cette enveloppe est suspect : l'absence d'adresse pour le destinataire, un affranchissement à 35 kopecks, alors qu'on attendrait plutôt 40 kopecks me semble-t-il? (tarifs du 1 septembre 1924). Les dates de départ et d'arrivée sont d'ailleurs surprenantes : 30 / 10 / 24 au départ et 14 / 12 / 24 à l'arrivée, soit 46 jours pour faire environ 3000km... alors 46-24=1104 heures... soit un peu moins de 3km par heure! j'irais plus vite à pied!

Trêve de plaisanterie. La solution a été apportée par Behruz Nassre dans son exposition de 2008 "Junkers aviation in Iran 1924-1930". Les premières liaisons aériennes entre l'Iran et de nombreux pays ont été établies entre 1924 et 1930 par la compagnie allemande Junker. C'est ainsi que Monsieur Joroljmek, représentant Junker en Iran, est destinataire de cette enveloppe partie réellement de Moscou le 12 / 11 /24 et arrivée à Bakou par avion, puis transférée (avec l'avion!) par bateau à Bandar-e Anzali en Iran le 14 décembre et repartie en avion jusqu'à Téhéran.

Malgré son extraordinaire voyage, cette enveloppe n'a pas de réelle valeur postale. Les nombreux exemplaires de ces enveloppes montrent les dérives industrielles de la philatélie soviétique.
Un autre exemplaire :

Il ne s'agit donc pas de faux; mais d'une escroquerie intellectuelle malheureusement courante...

samedi 19 janvier 2019

L'émission fantastique des "Edinaya Rossiya" avec rosettes

Comme toutes les émissions de timbres issues de la guerre civile, celle de Denikine a donné lieu à  de nombreuses démarches spéculatives. Il en est une encore très en vogue, qui consiste à identifier comme des épreuves une série de timbres reprenant le dessin (fond et centre) des timbres de l'émission. 
La voici :


Sur la forme, ces timbres semblent ne différer des timbres originaux qu'en valeurs (1, 2, 3, 5, 7 (absent sur le scan), 10, 25, 50 roubles), et dans le fait que la rosette remplace la valeur en roubles du timbres original.

Une rapide recherche sur Ebay ou Delcampe permet de repérer rapidement les nombreux lots et la supercherie :

En réalité, si l'on s'attarde un peu sur les détails, l'idée d'épreuves est bien vite éventée :





On a tendance à mettre tout et n'importe quoi sous l'appellation d'épreuve, englobant toutes les différences, souvent grossières, qu'on retrouve dans des faux. Mais n'oublions pas ce qu'est une épreuve, c'est-à-dire une étape dans le processus de fabrication du timbre. Le timbre peut être retouché, après les épreuves, pour effectuer telle ou telle correction, mais ne peut être radicalement changé, à moins de l'abandon simple de l'émission non retenue.

En réalité, comme le laisse deviner la comparaison entre ces deux timbres, les différences, qui excluent de facto des épreuves, sont nombreuses.

Tout d'abord, le papier utilisé est dissemblable. Les épreuves se font souvent sur papier cartonné, ou sur du papier identique à l'émission. Deux papiers furent utilisés par l'émission Denikine, mais tous les deux sont doux au toucher. La série avec rosettes présente un papier granuleux nettement marqué.

Ensuite, dans l'impression elle-même, les différences sautent aux yeux pour peu que l'on grossisse quelque peu les détails. Elles prouvent, si besoin en était, qu'on a affaire à des timbres différents, et non à une étape dans le processus de fabrication du timbre.
Voici une comparaison à titre d'exemple :


 timbre original
autre exemple :


 timbre original

 Il ne peut y avoir de polémique. Le grand nombre de ces "épreuves" ne plaide d'ailleurs pas en leur faveur...
Ceresa signale d'ailleurs au sujet de cette émission fantaisie qu'elle est originaire d'Italie. Le sujet est clos.

vendredi 12 octobre 2018

RSFSR : la surcharge locale de Serafimo-Diveyevo


Nous sommes ici en avril 1922. L'inflation est galopante et les tarifs postaux ont suivi cette hausse. Le rouble 1922 vaut 10000 fois le rouble Romanov. Pour pallier le manque de timbres à valeur élevée, la ville de Diveyevo utilise son stock de timbres de 100 roubles de la RSFSR pour les surcharger à 100000 roubles.



Le catalogue Michel mentionne deux encres différentes utilisées pour cette surcharge, une rouge-violette dont vous avez un exemplaire ci-dessus, et une violette dont voici un exemplaire proposé à la vente Raritan de septembre 2015 : 
La surcharge est apposée à l'aide d'une plaque de cuivre préparée localement. Une des caractéristiques de cette surcharge est qu'elle déborde bien souvent du cadre du timbre, et se retrouve donc bien souvent en partie sur le timbre suivant. On peut montrer en exemple majeur ce timbre-ci, que j'ai repéré dans une vente sur offres :

Mais Diviyevo, kesako? est-ce seulement une ville? Et cela se trouve où?

Il s'agit en réalité plutôt d'un gros bourg, dans l'oblast de Nijni Novgorod comptant actuellement aux environs de 6000 habitants.





Cette petite ville a une renommée certaine, lieu de pèlerinage et de foi, qui possède trois magnifiques églises placées les unes à côté des autres, dont celle de la Sainte-Trinité (Saint-Séraphin).

Ce qui est surprenant, c'est que cette bourgade rurale ait eu besoin d'une émission locale, faute de timbres pour l'affranchissement. Au temps des Soviets, ce n'est sûrement pas le tourisme religieux qui a vidé les bureaux de poste! Quelques cinquante feuilles ont été émises, et seuls quelques timbres ont été mis en circulation, les autres étant rapidement retirés de la vente.
Non loin de là, à 175km, la ville de Nijni-Novgorod a émis elle-aussi, à la même période, un timbre surchargé 100000 roubles (le 250r de 1921). On peut aussi s'interroger sur cette simultanéité. Les deux villes sont situées non loin de Moscou, environ 450km. L'approvisionnement en timbres a-t-il été irrégulier? Les émissions locales de 1920 sont régulièrement associées à la présence de troupes sur le territoire ; est-ce le cas ici?
Je cherche des réponses ; mes lecteurs sauront-ils me les apporter?







lundi 8 octobre 2018

La guerre civile en Russie : une enquête autour des timbres d'épargne surchargés du Kouban

Alors que les timbres de la première émission du Kouban émis dès novembre 1918  se font rares, que l'émission "Edinaya Rossiya" émise en grand nombre ne circule pas (ou peu) dans la région pour des raisons que j'ai explicitées dans l'article précédent, et alors que les tarifs postaux ont été multipliés par plus de trois entre novembre 1918 et juillet 1919, une nouvelle émission de timbres est approuvée par les autorités postales, avec l'emploi notamment du stock de timbres d'épargne; surchargés de 10 roubles, essentiellement pour les mandats postaux.
Ces timbres sont peu fréquents. Ils ont été surchargés à :
- 28500 exemplaires pour le 1 kopeck
- 8000 exemplaires pour le 5 kopecks
- 1200 exemplaires pour le 10 kopecks

Voici quelques exemples :
 Les timbres de 1k ont la surcharge placée sur la gauche. Le 1 est aligné verticalement sur le у.




Les timbres de 5k et de 10k ont la surcharge placée sur la droite. Il n'y a aucun déplacement de surcharge connu. Le 1 est aligné verticalement sur le л.

Voyons d'un peu plus près cette surcharge.
La typographie est nettement visible. L'encre est gris-noir et en aucun cas noire, comme on peut la trouver sur de nombreux faux.

Ces timbres, soigneusement préparés, ont donné lieu à très peu de variétés. La seule que je connaisse est celle d'une double impression sur le 5k :




On trouve très peu d'exemplaires d'un usage postal, particulièrement pour le 10k. Voici un exemple avec oblitération d'Ekaterinodar, ayant appartenu à Trevor Pateman  :

J'ai vu un affranchissement philatélique dans une vente sur offres (Shlegel) en cours :

J'ai enfin aperçu, lors d'une vente ebay relativement récente, un autre de ces timbres oblitérés, le 1k, que je me suis procuré pour un prix modeste.

 Je reçois ce fragment, mais quelque chose me chiffonne... je suis mon instinct et je commence à creuser. Sur le 1r sur 3k, rien de particulier. Par contre, le 10r sur 1k m'interpelle.
Je le compare à un exemplaire original.
Deux choses m'intriguent, d'une part l'encre qui, au grossissement, semble différente, et d'autre part un décalage apparent dans la position du 10, non répertoriée. Un simple trait suffit à confirmer cette impression :



 La suspicion m'envahit alors... Je procède à un grossissement plus important pour confirmer mes doutes :
 timbre douteux
timbre original


 timbre douteux
timbre original


 Les différences se voient non seulement dans la typographie, mais aussi dans la police, moins nette et moins régulière.
Si ce timbre est faux, et je n'en ai finalement aucune certitude, la question est de savoir comment il a pu arriver sur un fragment oblitéré Ekaterinodar, dont j'ai un autre exemplaire qui semble authentique!

Première hypothèse : l'oblitération du faux est elle-même une contrefaçon.

L'oblitération est identique, avec la même police et les mêmes dimensions (2.85cm).
Seconde hypothèse :la référence serait-elle erronée, ce qui signifierait que le fragment du 10r sur 10k serait aussi faux? 
Pour le timbre de 10k surchargé 10r, je me réfère à ces exemples : 

(vente Felzmann septembre 2018)

 Même si l'encre de l'exemplaire oblitéré semble un peu différente, notamment moins fluide, le positionnement de la surcharge est tout ce qu'il y a de plus conforme à l'original.
Pour l'oblitération, il faut que je trouve un timbre sérié de façon identique. Je regarde et je tombe sur ceci :
Même s'il ne s'agit pas exactement de la même oblitération, la forme du cachet est caractéristique. Le fait que les oblitérations soient vraies n'est pas exclu.

Dans cette histoire, je n'ai aucune seule certitude, que le 10r sur le 1k est contrefait. Pour le reste, j'en suis réduit à des hypothèses. Celle d'un faux qui soit passé dans le circuit du courrier? Peu probable. Celle d'un cachet qui se soit retrouvé dans des mains peu recommandables? Possible. Celle d'une variété dans la série des surcharges? Simplement probable...



En réalité, les faux sont très nombreux, bien plus que les timbres originaux.
Nombreux sont ceux qui sont finalement facilement discernables :
avec 10 centré





mauvaise encre



maivaise police


surcharge grossière


mauvais alignement




Les timbres oblitérés faux sont courants, comme en témoigne cette compilation. Notez l'oblitération caractéristique :







Cette liste prêtait à sourire si ces faux n'avaient pas d'impact chez les philatélistes. En réalité, ceux-ci se détournent de cette émission en ayant peur de se faire berner. La cotation de ces timbres, si elle peut semble logique au vu du nombre de pièces émises, ne l'est plus en raison de la faible demande. Le bloc de 4 de la vente Felzmann à 240 euros ne trouve pas preneur, et j'ai vu ce même bloc dans au moins quatre ventes précédentes. La cote Yvert (180 /200 ) ou Michel (180 /350 ) me paraît aujourd'hui exagérée...