Je
vous propose donc de débuter la série par les timbres non dentelés et
non surchargés d'une nouvelle valeur, suivant en cela la classification
du catalogue Yvert et Tellier.
Il ne recense malheureusement pas
toutes les variétés, s'avère au mieux sommaire dans sa description et sa
cotation est pour le moins datée. C'est néanmoins le seul que j'aie
sous la main... nous ferons donc avec...
Commençons donc avec le 1k jaune-orange :
➨ le timbre original MNH :
Si j'ai choisi ce timbre, c'est parce qu'il comporte une oblitération ovale de Kharbin (Harbin) en Mandchourie en date du mois de novembre 1920. Cette oblitération de la voie de chemin de fer semble aller à l'encontre des propos d'Ivo Steyn tenus dans la revue Yamshcik, qui estime qu'il ne peut y avoir de date antérieure à décembre 1920, moment où Vladivostok avait rejoint la République d'Extrême-Orient et où ces surcharges avaient été censées être imprimées. Ils répondaient ainsi à des propos eux-mêmes contraires du Dr Ceresa. Bref de quoi alimenter le débat.
➨ un faux que nous allons analyser :
Notez tout d'abord la position trop basse de la surcharge. Elle pourrait provenir de la mauvaise position de la plaque d'impression, mais d'autres détails vont nous confirmer la contrefaçon :2. Appendice trop court, trop haut
3. Trait trop épais
4. La prolongation n'effectue pas de retour vers la gauche
5. Le D a fusionné avec le V dans sa boucle basse
6 et 7. Trait grossier
8. Absence d'épaississement
9. absence de virgule
10. Absence de protubérance
Poursuivons avec le 2k vert :
➨ le timbre original MNH :
➨ le timbre original oblitéré :
De même, ici, la forme du cachet de la poste peut également laisser penser à une oblitération de la ligne de chemin de fer. La date n'est malheureusement que partiellement visible.Le 3k rouge :
➨ le timbre original MNH :
➨ le timbre original oblitéré :
Cette oblitération est identifiable, celle de Vladivostok, sans date malheureusement.
➨ un faux que nous allons analyser :
Ce qui saute aux yeux de suite, c'est la mauvaise qualité de l'encre utilisée. Passons aux détails :
1. La boucle est certes fermée mais représente plutôt une tâche qu'autre chose.
➨ un faux que nous allons analyser :
Ce qui saute aux yeux de suite, c'est la mauvaise qualité de l'encre utilisée. Passons aux détails :
1. La boucle est certes fermée mais représente plutôt une tâche qu'autre chose.
2. Appendice épais, trop court et trop haut.
3. La boucle haute intérieure du D ne fusionne pas avec l'extérieur.
4. Pas de retour sur la gauche de la prolongation de la barre centrale.
5. Absence de protubérance
6 et 7. Traits beaucoup trop épais. Plus généralement, cette contrefaçon est grossière si on la compare à l'original.
➨ un autre faux que nous allons analyser :
On constate immédiatement que l'encre est trop pâle, plutôt grise. Cela dit, la contrefaçon a l'air de meilleure qualité que la précédente. Voyons cela dans le détail :
1. La boucle est ouverte.
2. On constate que l'appendice part de la boucle intérieure, ce qui n'est pas le cas dans l'original.
3. Le retour sur la gauche de la prolongation du D initial est trop haut (trop long).
4. Absence de protubérance.
5. Prolongation de la barre centrale du R trop longue, trop pointue.
Je poursuivrai dans la partie suivante cette analyse avec les timbres dentelés non surchargés de nouvelles valeurs en kopecks.
➨ un autre faux que nous allons analyser :
On constate immédiatement que l'encre est trop pâle, plutôt grise. Cela dit, la contrefaçon a l'air de meilleure qualité que la précédente. Voyons cela dans le détail :
1. La boucle est ouverte.
2. On constate que l'appendice part de la boucle intérieure, ce qui n'est pas le cas dans l'original.
3. Le retour sur la gauche de la prolongation du D initial est trop haut (trop long).
4. Absence de protubérance.
5. Prolongation de la barre centrale du R trop longue, trop pointue.
Je poursuivrai dans la partie suivante cette analyse avec les timbres dentelés non surchargés de nouvelles valeurs en kopecks.